L’hiver 2020-2021 sur le littoral aquitain

Cette page recense l’ensemble des observations réalisées par les membres du Réseau tempêtes de l’Observatoire de la Côte de Nouvelle-Aquitaine durant l’hiver 2020-2021. Un résumé et une note de synthèse seront publiés après chaque événement tempétueux. Un bilan général sera dressé à la fin de la saison hivernale. D’ici à la fin de l’année, l’équipe de l’Observatoire complètera cette page avec un encart de suivi de l’état des plages et des conditions énergétiques de l’hiver.

La tempête Alex (2 et 3 octobre 2020)

La tempête Alex a frappé la côte de la Nouvelle-Aquitaine le 2 octobre et plus particulièrement la journée du samedi 3 octobre 2020 avec un passage du creux de la dépression sur la Charente-Maritime. Le minimum de pression enregistré à Biarritz était de 990 hPa le 2 octobre.

Carte de vent de la tempête Alex le 3 octobre 2020 (sources : NCEP, EARTH). Encart droit : carte de vigilance Météo-France du 1er octobre à 16 h. Encart gauche : niveau d’impact érosif prévu dans le bulletin OCNA

Des vents forts de nord-ouest ont été mesurés sur toute la façade de l’ex-région Aquitaine sur la journée du 3 octobre. Au Cap-Ferret, le vent moyen maximal était de 80 km/h et les rafales maximales de l’ordre de 130km/h le matin. À Biarritz, les vents étaient un peu moins intenses avec un vent moyen maximal de 60 km/h et des rafales maximales de l’ordre de 100 km/h mesurés l’après-midi.

La tempête Alex a généré de fortes vagues à la côte au moment de la pleine mer du samedi matin. Au large du Cap-Ferret, les mesures indiquent une hauteur moyenne de vagues maximale de l’ordre de 8 mètres associée à un période de vagues d’environ 12 secondes. Au large de Saint-Jean-de-Luz, la bouée a enregistré des vagues d’intensité légèrement plus faible avec un pic de la hauteur moyenne à 6 mètres associé à une période d’environ 13 secondes.

Les surcotes engendrées par Alex ont été relativement importantes sans être exceptionnelles. La surcote de pleine mer mesurée le matin du 3 octobre à l’intérieur du Bassin d’Arcachon, à Eyrac, et au marégraphe de Saint-Jean-de-Luz, était de l’ordre de 75 cm. Néanmoins, cet événement étant intervenu lors de coefficients de marée plutôt élevés (88), les niveaux d’eau maximum atteints ont approché les 5 m cote marine (CM) à Eyrac et 4,8 m CM à Saint-Jean-de-Luz.

Les remontées terrain du Réseau tempêtes pour cet événement ont montré que :

  • De manière générale, la plupart des bermes formées pendant la saison estivale ont été aplanies. Sur la majorité du littoral, l’altitude du bas de plage est faible à très faible pour cette période de l’année. Une baisse de la hauteur de plage de l’ordre de 1 m a par ailleurs été observée au niveau de plusieurs repères fixes sur la plage.
  • L’impact érosif a été fort sur certains secteurs de la côte sableuse aquitaine (Soulac-sur-Mer, Le Verdon, Pointe du Cap-Ferret, La Teste-de-Buch et Biscarrosse) avec des reculs du pied de dune généralement supérieur à 1 m (jusqu’à 7 m au nord de la plage de la Lagune à La Teste-de-Buch).
  • L’impact semble avoir été plus faible à moyen dans les autres secteurs, bien que plusieurs petites entailles d’érosion marine dans la dune ont pu être observées ponctuellement dans les Landes.
  • Le transport éolien a été intense avec une accumulation de sable parfois massive en pied de dune (formation de coins sableux) sur une grande partie du littoral landais (excepté au niveau des quelques zones à entailles). De nombreux accès de plage ont été fortement ensablés. Enfin, il a aussi été constaté ponctuellement une érosion éolienne en haut de versant de falaises dunaires préexistantes et une alimentation de pourrières et abrupts d’envahissement.
  • Les impacts en matière de submersion marine dans le bassin d’Arcachon semblent avoir été mineurs, avec toutefois des submersions de quelques dizaines de centimètres dans certains ports.
Cartographie des impacts (érosion/submersion) de la tempête ALEX du 03/10/2020 sur le littoral aquitain, générée par la compilation des observations de terrain portées à connaissance des membres du Réseau tempêtes de l’OCNA

La note bilan relative à l’événement Alex est téléchargeable ci-dessous. Une fiche a également été créée dans la base de données tempêtes.

Coup de mer du 12 au 14 décembre 2020

Un épisode de fortes vagues est intervenu le week-end des 12 et 13 décembre sur la côte aquitaine. Le samedi en milieu de journée, les hauteurs significatives de vagues étaient entre 5 et 6 m sur la côte sableuse (enregistrements bouée Cap-Ferret) et de l’ordre de 4 m sur la côte basque (enregistrements bouée Saint-Jean-de-Luz). Les périodes associées ont atteint environ 14-16 s. Un second pic de houle, caractérisé par des hauteurs de vagues légèrement inférieures et des périodes plus élevées, s’est produit le lundi 14 décembre dans l’après-midi.

Carte de vent du 12/12/2020 (sources : NCEP, EARTH). Encart gauche : niveau d’impact érosif prévu dans le bulletin OCNA du 10/12/2020

Ces houles provenaient de dépressions lointaines (Andira et Zolestine) et les conditions météorologiques sur la journée de samedi sont restées modérées avec une pression atmosphérique entre 1000 et 1010 hPa et un vent moyen de l’ordre de 50-60 km/h, accompagné de rafales autour de 80 km/h. La surcote marine atteinte à la pleine mer du matin a été très limitée au marégraphe d’Eyrac (de l’ordre de 30 cm) mais a tout de même atteint environ 70 cm au marégraphe de Bayonne Boucau.

Aucune vigilance Vagues-Submersion n’a été annoncée. Toutefois, la concomitance de cette houle avec un coefficient de marée de 79 et de 84 respectivement pour la marée haute de samedi matin et après-midi a entrainé des impacts érosifs significatifs sur le cordon dunaire. Cet évènement fait suite à un petit coup de mer début décembre qui a contribué également à l’abaissement des plages.

Les remontées terrain du Réseau tempêtes pour cet évènement ont montré que :

  • aucune submersion n’a été observée ;
  • l’impact érosif a été fort à sévère à Biscarrosse (plage sud), à la plage de la Lagune et dans le Nord Médoc où des reculs de plusieurs mètres ont été observés.
  • Dans les Landes, l’impact érosif a été très faible au sud mais ponctuellement fort au nord.
  • Plusieurs entailles dunaires de petites profondeurs mais sur des longueurs de plusieurs centaines de mètres ont été relevées au sud de la Pointe du Cap-Ferret et dans le nord de la Gironde (e.g. Carcans, Vensac).
  • Sur les secteurs où aucune érosion n’a été constatée, on relève régulièrement des dépôts de sable significatifs sur le haut de plage et le pied de dune.
Cartographie des impacts (érosion/submersion) du coup de mer du 12 au 14 décembre 2020 sur le littoral aquitain, générée par la compilation des observations de terrain portées à connaissance des membres du Réseau tempêtes de l’OCNA

La note bilan relative à ce coup de mer est téléchargeable ci-dessous. Une fiche a également été créée dans la base de données tempêtes.

La tempête Bella (27 - 29 décembre 2020)

La tempête Bella a touché la Nouvelle-Aquitaine du 27 au 29 décembre 2020. Le vent a atteint son intensité maximale la journée du 28/12 avec des valeurs moyennes de 90 km/h et des rafales de 138 km/h au Cap-Ferret et 100 km/h à Biarritz. À Biarritz, la pression atmosphérique est descendue jusqu’à 985 hPa.

Carte de vent du 28/12/2020 (sources : NCEP, EARTH). Encart gauche : niveau d’impact érosif prévu dans le bulletin OCNA du 27/12/2020. Encart droit : niveau de vigilance vague-submersion prévu par Météo-France pour le 28 décembre 2020

Ces conditions ont engendré des vagues énergétiques sur toute la journée du 28, avec une hauteur significative de 6 à 7 m associée à une période d’environ 12 s mesurées à la bouée CANDHIS Cap-Ferret. Malheureusement, les bouées de la côte basque n’ont pas enregistré de données lors de cet évènement.

Les surcotes ont également été importantes. La surcote de pleine mer a été mesurée à 80 cm à Eyrac et 40 cm à Saint-Jean-de-Luz. Le coefficient de marée étant alors modéré (environ 68 le lundi 28 et 74 le mardi 29), les niveaux atteints n’ont pas été exceptionnels : les marégraphes ont enregistré un niveau maximal de 4,7 m CM à Eyrac.

Les remontées terrain du Réseau tempêtes pour cet évènement ont montré que :

  • L’impact érosif a été sévère dans le Nord Médoc, avec le constat d’une généralisation des entailles dunaires de profondeur 1 à 6 m entre Vendays-Montalivet et Naujac-sur Mer. L’impact a aussi été sévère ponctuellement au sud du Bassin d’Arcachon et dans le nord des Landes avec des reculs du pied de dune de plusieurs mètres observés à la plage de La Lagune (La Teste-de-Buch), à la plage sud de Biscarrosse et sur le littoral sud de Mimizan.
  • L’impact érosif a été fort ponctuellement dans le centre des Landes, comme l’atteste les quelques entailles dunaires de petites profondeurs (< 1 m) relevées sur le littoral de Lit-et-Mixte, Vielle-Saint-Girons, Messanges et Soustons.
  • L’impact érosif semble avoir été faible à modéré ailleurs.
  • Un transport éolien important s’est produit de manière généralisée, avec de nombreuses observations de dépôt de sable important en pied de dune et/ou sur les accès plages et des érosions éoliennes du haut du versant ouest du cordon dunaire parfois importantes.
Cartographie des impacts (érosion/submersion) de la tempête Bella du 27 au 29 décembre 2020 sur le littoral aquitain, générée par la compilation des observations de terrain portées à connaissance des membres du Réseau tempêtes de l’OCNA

La note bilan relative à l’événement Bella est téléchargeable ci-dessous. Une fiche a également été créée dans la base de données tempêtes.

La tempête Justine (30 - 31 janvier 2021) et fortes houles du 1er février

Deux dépressions rapprochées ont traversé la France du samedi 30 janvier au lundi 1er février. La première, la tempête Justine, a atteint son pic d’intensité sur le littoral néo-aquitain dans la nuit du samedi au dimanche avec un vent moyen maximal de 72 km/h accompagné de rafales d’environ 100 km/h à la station du Cap-Ferret. La pression atmosphérique est descendue à 1005 hPa à Biarritz. Cette première dépression a été accompagnée de conditions de vagues très énergétiques, avec une hauteur significative de vagues maximale de 7 à 9 m le long de la côte associée à une période pic de 14 à 15 s. La seconde dépression a atteint son pic d’intensité sur le littoral néo-aquitain très tôt lundi matin avec un vent moyen maximal de 85 km/h au Cap-Ferret et 60 km/h à Biarritz, accompagné de rafales atteignant respectivement 90 et 110 km/h. Le second pic de houle, atteint en fin de matinée, a été un peu moins haut que la veille avec des hauteurs significatives de 5 à 7 m sur le littoral.

La succession de ces deux événements, qui ont engendré des surcotes importantes, conjuguées à des coefficients de marée de 90 à 93 sur les trois journées, a provoqué des niveaux marins élevés. À Eyrac, la surcote maximale mesurée est de 1 m lors de la basse mer dans la nuit de samedi à dimanche et de 80 cm à la pleine mer de 7 heures le dimanche matin amenant le niveau à 5,16 m CM. Malheureusement, les observations ne sont pas disponibles pour la pleine mer du lundi matin. À Saint-Jean-de-Luz, la surcote mesurée est d’environ 50 cm pendant les deux événements, amenant le niveau des deux pleines mer du dimanche et lundi matin à 4,73 m CM.

Carte de vent du 31/01/2021 à 0 h (sources : NCEP, EARTH). Encart gauche : niveau d’impact érosif prévu dans le bulletin OCNA du 31/01/2021. Encart droit : niveau de vigilance vague-submersion prévu par Météo-France le 30 janvier pour la journée du 31 janvier
Carte de vent du 01/02/2021 à 0 h (sources : NCEP, EARTH). Encart gauche : niveau d’impact érosif prévu dans le bulletin OCNA du 01/02/2021. Encart droit : niveau de vigilance vague-submersion prévu par Météo-France le 31 janvier pour la journée du 1er février

Le bulletin de surveillance érosion de l’OCNA a prévu des impacts érosifs forts à sévères sur quasiment tout le littoral néo-aquitain de samedi à lundi. Par ailleurs, les départements de la Gironde, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques ont été placés en vigilance vague submersion et crue de niveau orange le dimanche 31 janvier et jaune le lundi 1er février.

Les remontées terrain du Réseau tempêtes pour cet événement ont montré :

  • une érosion généralisée dans le Nord Gironde au nord de Naujac-sur-Mer ;
  • de nombreuses entailles d’érosion de plusieurs centaines de mètres de longueur entre Hourtin et Lège-Cap-Ferret ;
  • quelques débordements au fond du Bassin d’Arcachon (au niveau des ports de Gujan-Mestras, Le Teich, Biganos et Lanton) et des franchissements de vagues sur le front de mer d’Andernos lors des marées hautes du dimanche 31/01 et du lundi 01/02 le matin ;
  • un recul très important sur la plage de la Lagune et les plages centrale et sud de Biscarrosse ;
  • des entailles dunaires ponctuelles dans les Landes entre Mimizan et Messanges ;
  • quelques entailles entre Capbreton et Ondres et une légère submersion par franchissement de paquets de mer observée à Capbreton lors de la marée haute du 31/01 au matin ;
  • des franchissements et déplacements de blocs sur la côte basque, notamment à Anglet.
Cartographie des impacts (érosion/submersion) de la tempête Justine (30 et 31 janvier 2021) et des fortes houles du 1er février 2021 sur le littoral aquitain, générée par la compilation des observations de terrain portées à connaissance des membres du Réseau tempêtes de l’OCNA

Par ailleurs, beaucoup de déchets bois et plastiques (dont beaucoup de micro-plastiques) ont été ramenés sur les plages. Sur de nombreux secteurs, les problématiques d’inondation étaient principalement dues aux pluies et aux crues qui ont été concomitantes avec des niveaux marins élevés (notamment aux abords de la Leyre sur le Bassin d’Arcachon).

Des impacts importants ont aussi été relevés et relayés par la presse en Charente-Maritime. En raison du peu de remontées d’information sur ce territoire par les membres du Réseau tempêtes, cette note concerne uniquement le territoire de l’ex-Aquitaine. La structuration du Réseau tempêtes en Charente-Maritime (en cours) permettra d’intégrer prochainement des informations dans les futures synthèses de l’OCNA.

La note bilan relative à l’événement Justine est téléchargeable ci-dessous. Une fiche a également été créée dans la base de données tempêtes.

Bilan de l’hiver 2020-2021

La compilation et l’analyse des remontées terrain, réalisées lors de la saison hivernale 2020-2021, montrent que chacun des quatre évènements tempétueux ayant fait l’objet d’une mise en alerte du Réseau tempêtes, suivie d’un déploiement sur site, a été à l’origine de reculs dunaires importants sur le littoral aquitain. La localisation de ces impacts et leur intensité ont sensiblement varié d’un évènement à l’autre. Toutefois, quelques tronçons de côte ont été systématiquement impactés comme cela a été le cas ponctuellement dans le Nord Medoc (e.g. front de mer de Vendays-Montalivet, littoral sud de Soulac-sur-Mer, extrémité sud du littoral du Verdon-sur-Mer) et sur le littoral des communes de La Teste-de-Buch (plage de la Lagune) et de Biscarrosse (front de mer et plage sud). À l’inverse, certains secteurs ont systématiquement été épargnés par l’érosion dunaire d’origine marine, tels que le littoral situé entre le sud de Lacanau et le nord de Lège-Cap-Ferret et le littoral situé au sud de Vieux-Boucau-les-Bains (à l’exclusion du littoral nord de Capbreton).

Un transport éolien particulièrement important a été observé lors des tempêtes Alex et Bella, qui peut être attribué aux vents violents caractérisant ces évènements (rafales supérieures à 110 km/h pendant plusieurs heures). Ce transport éolien a été à l’origine d’une érosion généralisée du haut des fronts dunaires et d’un ensablement important de nombreux accès plage (e.g. Soustons-Plage) et de zones d’habitation situées en arrière de la dune (e.g. plage du Santocha à Capbreton).

Enfin, de légères submersions marines se sont produites lors des tempêtes Alex et Justine, principalement du fait de la concomitance de ces évènements (vagues et surcotes) avec des coefficients de marées importants (coef. > 88).

La figure ci-dessous présente une estimation du recul cumulé du front dunaire sur les sites où les remontées terrain sont suffisamment documentées. Ces estimations pour la plupart visuelles pourront toutefois être réévaluées lors de futures comparaisons entre des jeux de données lidar et/ou de levés GPS acquis avant et après la saison hivernale 2020-2021.

L’impact cumulé de ces évènements est hétérogène sur le littoral aquitain, les secteurs les plus touchés étant le nord Médoc, l’embouchure du Bassin d’Arcachon et le nord des Landes. Plus précisément, on relève les impacts suivants :

  • une absence de recul significatif des fronts dunaires et seulement un abaissement des plages, sur les communes de Lacanau (littoral sud), Le Porge, Vieux-Boucau-les-Bains, Soustons, Seignosse, Hossegor, Labenne, Ondres et Tarnos ;
  • des reculs modérés de l’ordre de 1 m, sur les communes de Grayan-et-l’Hôpital, Hourtin, et Capbreton ;
  • des reculs généralisés ou des entailles dunaires de l’ordre de 1 à 5 m sur les communes de Vendays-Montalivet (littoral sud), Vensac, Carcans, Lacanau (littoral nord), Lège-Cap-Ferret, Sainte-Eulalie-en-Born, Mimizan, Lit-et-Mixte, Vielle-Saint-Girons, Moliets-et-Maâ, Messanges ;
  • des reculs généralisés ou des entailles dunaires de l’ordre de 5 à 10 m sur les communes du Verdon-sur-Mer, Soulac-sur-Mer, Vendays-Montalivet (front de mer), La Teste-de-Buch, Biscarrosse (plage centrale et sud) et d’au moins 40 m à la plage de La Lagune à La Teste-de-Buch.
Cartographie du recul cumulé du pied de dune et de l’impact érosif cumulé causés par les tempêtes de la saison hivernale 2020-2021 sur le littoral aquitain. Cette cartographie a été générée par la compilation des observations de terrain des membres du Réseau tempêtes de l’OCNA

Si la saison hivernale 2020-2021 ne compte pas parmi les plus intenses en termes de nombre d’évènements tempétueux et d’énergie des vagues cumulée, elle n’en reste pas moins caractérisée par plusieurs épisodes érosifs qui ont impacté significativement une grande partie de la côte sableuse aquitaine. Enfin, quelques remontées terrain datant de mai 2021, indiquent que les niveaux de plages sont très bas pour cette période de l’année dans le nord des Landes, autour de l’embouchure du bassin d’Arcachon et en Gironde.